Le Shiatsu


D’origine japonaise (shi = doigts, atsu = pression), le shiatsu fait référence aux connaissances et aux principes de l’énergie orientale et à sa philosophie dont il tire ses fondements théoriques.
Cette origine remonte aux sources de la médecine traditionnelle chinoise, au courant d’énergie qui traverse le corps comme un réseau veineux et qui anime le vivant.
Les chinois en ont tracé une cartographie très précise utilisée par tous les acupuncteurs.

En 1994, Paméla HANNAY, praticienne en shiatsu à New York adapte cette cartographie des méridiens à l’anatomie du cheval et du chien.
Elle met au point une technique de massage sous forme de pression/relâchement appliquée le long des méridiens des animaux. Les chevaux se montrent très réceptifs de par la sensibilité de leur peau.

Les trajets des méridiens sont directement associés aux organes et aux grandes fonctions qu’ils régulent : respiration, digestion, élimination, etc … Mais ils régissent également sur le psychisme et les émotions qui caractérisent chaque individu. Ainsi chaque émotion sera associée à un méridien comme par exemple la colère à celui du foie, la peur à celui du rein, la tristesse à celui du poumon.

Ces informations seront perçues par le praticien qui, à l’aide de ses doigts, va analyser la qualité de l’énergie qui circule dans les méridiens et détecter celle qui est en déséquilibre par rapport à une autre.
Le praticien cherchera donc à équilibrer la circulation de l’énergie dans le corps par des pressions plus ou moins appuyées, tonifiantes ou dispersantes tout le long du trajet des méridiens.
Il agira donc tout à la fois sur l’état physiologique et émotionnel de l’animal.

Le shiatsu va permettre au cheval une détente, une diminution du stress et une libération des tensions accumulées mais aussi le renforcement des défenses naturelles de l’organisme lui permettant de faire face aux agressions extérieures qu’elles soient climatiques, atmosphériques ou environnementales.
Le cheval dont l’état de santé est satisfaisant tout au long de l’année sera ainsi capable de gérer par lui-même les petits aléas de l’existence au fil des saisons et des phases successives de la vie tout en demeurant performant et fiable au travail et sociable envers ses congénères et les humains.